Vers la fin de la rue...

mar'anar se redressa aussi vite et tira a nouveau en drection d'eux.

Voyant le "gros" tenter de s'échaper Chavez s'adresse au flic à coté de lui.

-Je m'occupe de celui là!

Se levant et se lançant à la poursuite du criminel, l'ancien officier du LAPD garde son arme pointée sur le gangster et, à la moindre tentative de ce dernier de se retourner ou de pointer son arme, il tirera avant.

-Lache ton arme!

Agressif Init en fonction

Le gros ganger, que Chavez pouvait à présent distinguer de façon précise, était un homme de grande taille, vêtu d'une longue cape de cuir noir et la tête entièrement rasée. Bien sûr, l'homme était de dos. Il s'arrêta à l'interpelation du COPS, leva les mains en laissant tomber son shotgun.
Et alors qu'il faisait cela, un vrombissement plus que sonore se fit entendre au fond de la rue, à 20 mètres de là.
Une grosse caisse, à n'en pas douter, qui fut rapidement en vue tandis qu'elle accélérait rapidement vers la sortie de la rue, c'est-à-dire avec le but d'aller "par" ou "à travers" les divers obstacles qui obstruait celle-ci, à savoir les deux voitures de flics et COPS, et les divers agents de L.A.

Une chose que les années avaient appris à Chavez c'était qu'il ne fallait jamais se précipiter. Là où un cow boy aurait tiré sur le véhicule, le détective Fields adopta une autre statégie à la maniere d'un joueur d'échecs. Pointant son arme calmenent sur le shotgun à terre du gangster dont il s'était rapproché, il presse la détente, détruisant l'arme tout en restant vigilant par rapport à l'ex propriétaire de cette derniere (le moindre mouvement vers les poches ou autre et Chavez le plombe).

Fields se précipitera ensuite à l'abris pour éviter la voiture (si possible du même coté que le gangster pour ne pas le perdre de vue). Il se blottira derriere une bene à ordure ou dans le renfoncement d'une porte ou bien évitera tout simplement la voiture en plongeant.

Lorsque la voiture sera passée il pointra à nouveau son arme sur le gangster tout en vérifiant rapidement ses mains avant de mémoriser la plaque d'immatriculation du véhicule.

Si la voiture continue à s'éloigner, il s'approchera rapidement du suspect.

-A genoux les mains sur la tête, doigts croisés!

Et cette fois, c'est le phénomène inverse qui se produit : l'homme qui avait choisi Mar'Anar pour cible principale s'apprêta à tirer, mais une balle passa à côté de sa tête pour se ficher dans la latte de bois qui séparait la fenêtre d'où il tirait en deux, l'obligeant à s'accroupir par réflexe. De l'autre côté, le flic vide son chargeur, mais ne fait pas mouche, tandis que l'autre truand ne se montre pas.

A présent plus proche, la voiture n'était à n'en plus douter un pick up, qui était cependant facilement confondable avec un 4*4 de loin.

Et alors que l'homme ne réagissait pas à l'injonction de Chavez, la voiture, elle, ne décélérait pas, tout du contraire. Sentant la combine de loin, Field n'avait jamais été aussi prêt de sa vie... le seul problème étant de savoir à quoi il devait l'être. Et alors que le pick up passait devant le shotguner, celui-ci, dans un acte totalement stupide, s'apprêta à sauter en essayant d'enjamber les côtés du coffre et en s'appuyant sur le renfort de celui-ci, avaec l'intention évident d'atterir dans le coffre.
Cependant, Chavez tira, manqua de précision et explosa le pare-brise du côté passager, réduisant la visibilité du conducteur et arrêtant brusquement le shotguner dans sa démarche.
La voiture, quant à elle, n'arrêta pas sa course et se dirigea à toute allure vers Chavez, qui essaya de sauter de côté. Essaya en vain. Et le pick-up fouetta violemment le COPS - mais ne le percuta pas de plein fouet -, le faisant s'écraser sur une table d'un café adjacent.
Fortement secoué, Chavez en avait déjà vu d'autre et reprit très rapidement contrôle de soi, étant au meilleure de la forme qu'on pouvait avoir dans un cas pareil.

Il eut tout le loisir de voir le pick-up se diriger à fond de balle vers la bagnole du flic, sans aucune envie apparente d'essayer de l'esquiver, mais ne put cependant pas stabiliser sa vue pour pouvoir en lire la plaque... Du moins pour l'instant.

Bien que son tir n'ait touché ni le suspect ni le chauffard, Chavez avait atteint sa cible, en effet un tir sur un des deux hommes n'aurait pas été justifiable.

Renversé et expédié dans une table de café, le détective se relève néanmoins directement malgré la douleur lui cisaillant la jambe droite. "rester à terre apres un coup dur est le meilleur moyen d'en prendre d'autre" avait il appris par le passé.

Pointant le shotgun sur le suspect tout en s'approchant lentement de lui pour ne pas risquer une faiblesse de son muscle, Fields ouvrira le feu en direction des bras du suspect si ce dernier tente de mettre la main dans une poche ou de dégainer une arme.

-Allonge toi face contre terre, les mains sur la tête, doigts croisés!

Si le suspect optempère, Chavez posera son genou gauche entre les homoplates du prisonnier tout en passant le fusil en bandouillère. Mettant ensuite la main sur ses menottes métaliques, il refermera ces dernieres sur les poignets du shotgunner.

L'homme semble hésiter un instant, puis lève lentement ses bras, avant de poser délicatement ses mains sur son crane rasé de près, aussi doux que la brise se levant à présent dans la ruelle.
Ensuite, il plie légèrement les genoux, et commence sa descente inexorable vers le sol. Une fois à genou, il se penche en avant, s'appuie sur ses coudes, pose sa tête sur le sol.
Un léger mouvement semblable à celui d'un ver-de-terre avançant termine le tout.

L'homme est couché sur le ventre, les bras sur la tête, les coudes vers l'extérieur. Sa cape noire est sur son dos et est glissée de part et d'autre de son corps. Il n'a rien tenté.

Et lorsque Chavez appuya sur sa colonne, il bougea à peine, avant que les menottes ne lui soit glissées avec dextérité.

Une fois les menottes placées, Chavez fouille rapidement mais attentivement le gangster pour etre certain que ce dernier ne porte plus d'arme ou autre.

Il arretera ensuite de faire pression sur son dos et aidera la suspect à se relever.

Reprennant son fusil dans sa main droite, il glissera sa main gauche sous la chaine des menottes pour la poser sur l'épaule droite du suspect, exerçant ainsi un controle aisé sur lui (il n'a qu'a lever le bras pour le forcer à s'incliner).

Avançant de cette maniière, le suspect légerement courbé vers l'avant, Chavez retourne maintenant vers la fusillade du début de la rue. S'il doit faire feu, il fera se courber le prisonnier et tirera avec le fusil en appui sur le dos de ce dernier.

mar'anar, constante et concentrée sur les tireur, se positionna de sorte a ne passer que legerement afin de tirer avec le plus de rapidité et de précision possible sur le premier tireur a découvert.

Mar'anar changea légèrement de position, et, lorsque le truand se releva pour tirer de nouveau, le Compact de la COPS cracha immédiatement une balle qui alla se figer droit dans l'épaule droite du premier. Une gerbe de sang éclaboussa le sol de la boutique, qui était déjà plein de débris divers. L'homme poussa un cri loin d'être rauque, et il s'effondra - se mettant ainsi inconsciemment hors de vue - lachant une volée de "bordel de merde" et de "putaiiiiiin". De son côté, le flic, caché derrière sa voiture, riposte après l'échec du truand qui l'avait pris pour cible, mais ses balles sont bien loin d'atteindre leur cible.

- Putaiin

Mar'anar ne put retenir un juron! l'excitation et le stress montaient...
Elle tenta d'acquérir la position la plus adéquate afin d'atteindre le plus facilement le truand.
Mar'anar guetait le moindre mouvement qui serait pour elle l'équivalent d'un signal d'alarme.

- Ca dure... pensait elle... Cette intervention commençait a s'étendre en longueur...

Le signal d'alarme se fit entendre par le vrombissement d'un moteur. Un pick-up fonçait à pleine puissance vers la COPS, et sur son chemin se trouvait la bagnole du flic, celui-ci, et l'autre qui était toujours à terre.
Le flic toujours debout, semblait ne pas avoir entendu le véhicule, pourtant à présent si proche de lui.
La balle était dans le camp de celui qui saurait s'en saisir, et Mar'anar avait plus d'un chargeur rempli.

Levant son coude gauche et baissant la main gauche, Chavez force son prisonnier à se pencher vers l'avant, lui offrant en quelquesorte une "plateforme de tir" sur laquelle il pose le canon du fusil dont il tient la poignée dans sa main droite.

Prennant son temps, le détective vise précisément le camion et presse la détente, espérant l'arreter d'une seconde puissante decharge ou du moins lui laisser des marques suffisament voyantes pour qu'il n'espere pas passer inaperçu.

Si le prisonnier tente quoi que ce soit pour s'opposer Fields l'invitera à se calmer en augmentant le mouvement de levier sur l'articulation de son épaule. Si toutefois cela ne suffit pas à le dissuader (le monde étant peuplé d'idiots), le détective le dissuadera en lui expédiant son genou droit en plein visage.

HP: init:circonspect (+2) Hyper violent (+2)